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2. Un journaliste à Los Angeles pour les infos de nuit
Comment faire pour guetter l’information de 23h (heure de départ des journalistes) à 7h (heure d’arrivée à la rédaction) ? 20 minutes remplace les 60 journalistes de l’équipe par un reporter basé à Los Angeles pendant la nuit. « Il ne peut pas faire le travail de toute la rédaction, bien sûr. Mais, au moins, on ne passe pas à côté d’une info importante », explique Antoine Clément, DG web de 20 minutes. Par ailleurs, on trouvera désormais 20 minutes à Nice, où le journal sera lancé le 31mars 2010. Il s’ajoutera aux 8 éditions locales déjà existantes. « Un nombre que nous allons augmenter au moins de moitié en 2010 », promet Pierre-Jean Bozo.
3. « Faire payer les applications 20 minutes sur les mobiles, pour un gratuit, c’est pas possible »
« Nous sommes clairement un éditeur de contenu, et pas forcément de presse. Nous évoluons et maintenant nous sommes plus sur le multimédia», annonce Pierre-Jean Bozo. Et comme les lecteurs sont de plus en plus nombreux à se connecter avec leur portable, le quotidien ne se ferme aucune porte. « On veut conserver les applications pour les mobiles. Mais, on souhaite aussi garder un site web, sous forme de PDF en plus interactif. On reste sur un modèle hybride », détaille Antoine Clément. « Par contre, on ne peut pas faire payer les applications iphone, venant d’un print gratuit, ça n’est évidemment pas possible », plaisante le directeur web.
4. 20 minutes veut éjecter l’AFP
C’est murmuré. Mais 20 minutes semble vouloir se passer de l’AFP. « Avec des correspondants partout en France et 6 photographes que l’on vient d’embaucher, est-ce qu’on n’a pas la même capacité de couvrir le territoire national que l’AFP?, lance Pierre-Jean Bozo. Sans compter nos 17 correspondants internationaux. » Et Yvon Mezou d’ajouter : « Je préfère investir dans de l’humain qui travaille avec moi et faire de la production 20 minutes. C’est un contenu qu’on pourrait mettre à contribution. » En attendant, le contrat avec l’AFP est signé jusqu’à l’automne. Après, il s’agit d’une renégociation. « Mais, c’est toujours trop cher », s’agace d’avance le président de 20 minutes.
Voir aussi : voir aussi : Un an plus tôt, la conférence de rentrée de 20 minutes
Source : Armelle de Rocquigny / StreetPress