En ce moment

    28/06/2011

    Etiquettés « folk psychédélique » les 3 scottishs sortent leur premier album Here in the Golden Rays

    Haight Ashbury: « On souhaite 'Peace and love' à la nouvelle génération »

    Par Etienne Gin

    Haight Ashbury écrit des chansons sur le « soleil, la lune et les étoiles ». Moins barjo que leurs compatriotes et idoles Jesus and Mary Chain, Jen, Kirsy et Scott James revendiquent leur côté « hippies modernes ».

    Que signifie le nom de votre groupe ?

    Kirsty: Nous avons fait un voyage de quelques mois aux États-Unis. On est passé par San Francisco, et là on a vu un panneau marquant une intersection entre deux rues, “Haight” et “Ashbury”, le premier marqué au-dessus du second. C’est un quartier encore très marqué par les mouvements des années 60 et qui ont une grande influence sur nous.

    Vous vous considérez comme des hippies modernes ?

    Kirsty: Oui « hippies modernes », c’est ainsi qu’on nous appelle parfois ! Et on souhaite « Peace and love » à la nouvelle génération.

    Il existe donc une nouvelle génération de hippies ?

    Kirsty: Oui, enfin j’espère !

    Scott James : Au moins juste nous trois ! (rires)

    Quel est votre trio musical favori ?

    Tous les trois : Crosby, Stills & Nash.

    Freeman Town

    C’est aussi le fait que l’Écosse soit un pays rural et préservé qui vous a donné envie de faire du folk ?

    Scott James: En effet, beaucoup de folk vient du nord du pays, des Highlands. Nous on vient du sud, on a grandi près de Glasgow, c’est beaucoup plus urbain. Mais cette musique influe sur toute la musique écossaise, alors tu la retrouveras quel que soit ton groupe préféré.

    Comment est la vie là-bas ?

    Scott James: On y trouve des kilts.
    Kirsty: C’est froid. Froid. Et froid.

    Je veux votre opinion sur le monstre du Loch Ness !

    Jen: Je pense qu’il existe. C’est certain.
    Scott James: Je ne l’ai jamais vu, c’est triste !
    Kirsty: Je ne l’ai jamais vu non plus. Mais c’est si profond que personne ne le saura jamais. J’ai été faire du camping là-bas. Je suis restée à regarder le lac pendant une heure et demie mais je ne l’ai pas vu.
    Scott James: Il y a d’ailleurs un bon festival de musique là-bas.

    Comment en êtes-vous venus à faire du folk psychédélique?

    Scott James: En fait, ce n’était pas l’idée de départ. On a pris différents genres de musiques, on les assemblés, et ça a fini par ressembler à ça…On n’a jamais cherché à faire cette musique, mais tout le monde dit que ça en est. On faisait simplement la musique qui nous plaisait avant que les gens ne commencent à nous définir comme « ce groupe qui fait de la folk psychédélique ».
    Il y a des groupes plus anciens qu’on aime, comme The Jesus and Mary Chain, qui nous ont un peu influencés.


    Gourou vous avez dit ?

    D’après moi il n’y a pas besoin d’être drogué pour écouter de la folk psychédélique

    Avec le titre de votre album Here in the Golden Rays, vous vénérez le soleil ?

    Kirsty: Ca vient d’une de nos chansons, l’une des plus longues chansons qu’on ait écrite : « Don’t let your music die» (Ne laisse pas mourir ta musique, ndrl). Il y a un passage qu’on aime énormément où ça parle de soleil, de lumière, de toutes ces choses…qui nous plaisent.

    C’est donc un album dédié au soleil ?

    Kirsty: Oui, mais surtout pour les…rayons lumineux du soleil !

    Quels sont les sujets dont parlent vos chansons ?

    Scott James: Quand on a commencé on n’avait pas d’idée précise de ce qu’on allait faire. On a énormément parlé du soleil, de la lune, des étoiles, on ne visait aucun sujet particulier, ça s’est fait tout seul. On savait qu’on voulait parler des éléments, mais juste parce que ça sonnait bien.
    Kirsty: En gros, on a voulu utiliser des mots agréables.

    Faut-il se droguer pour mieux aimer votre musique ?

    Kirsty: D’après moi il n’y a pas besoin d’être drogué pour écouter de la folk psychédélique, certains le font, mais bon… c’est dur de répondre !

    Bon et alors dans quelle condition faut-il être pour bien l’apprécier ?

    Kirsty: Tard le soir, dans le noir avec des bougies allumées, et hum…un peu d’alcool peut-être !

    De vous trois, qui est le meilleur musicien ?

    Scott James: Hem, moi !
    Les deux filles : Lui !

    Et pourquoi ?

    Scott James: Parce qu’elles ne sont pas très fortes !
    Kirsty: En fait, il joue de la guitare depuis plus longtemps que nous deux réunies.
    Scott James: En gros, elles savent seulement chanter !
    Les deux filles : Merci.

    Votre opinion sur le nouvel album de Lady GaGa ?

    Kirsty: Ces trucs-là n’ont pas d’influence sur nous, c’est évident ! Mais j’aime bien ceux qui savent écrire beaucoup de morceaux pop de bonne qualité, où l’on peut danser dessus, le soir en boîte.
    Scott James: C’est quoi cette langue de bois qu’elle nous sort ?
    Kirsty: Non sérieusement, il me suffit d’entendre un seul morceau de Lady Gaga pour me donner mal à la tête. Et puis, je crois qu’elle est un peu folle.

    Un dernier mot pour donner envie d’écouter votre disque ?

    Kirsty: S’il vous plait, achetez-le, écoutez-le, comme ça on pourra revenir sur Paris, j’aimerais bien.
    Scott James: Et puis, écoutez bien notre disque, car ce n’est pas du Lady Gaga !

    écoutez bien notre disque, car ce n’est pas du Lady Gaga !


    La figure de la balançoire à Ours

    Le journalisme de qualité coûte cher. Nous avons besoin de vous.

    Nous pensons que l’information doit être accessible à chacun, quel que soient ses moyens. C’est pourquoi StreetPress est et restera gratuit. Mais produire une information de qualité prend du temps et coûte cher. StreetPress, c'est une équipe de 13 journalistes permanents, auxquels s'ajoute plusieurs dizaines de pigistes, photographes et illustrateurs.
    Soutenez StreetPress, faites un don à partir de 1 euro 💪🙏

    Je soutiens StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER