Hier 17 mai, l'euro est revenu à sa plus faible valeur depuis 2006, autour de 1,23 dollars. Les ministres européens des finances se sont voulus rassurants, mais les bourses mondiales ont perdu plusieurs points.
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Je soutiens StreetPress L’euphorie du plan de stabilité n’aura pas duré très longtemps. Après une légère hausse, due à l’annonce du plan qui avait porté l’euro sur la barre des 1,30 dollars, il est retombé hier à 1,23 dollars.
Les dirigeants français se montrent rassurants
Sur le vieux continent, on se veut pourtant confiant : pour Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers « le niveau de l’euro reste tout à fait confortable. » De son côté, la ministre de l’Économie, Christine Lagarde rassure les investisseurs en affirmant que « l’euro n’est pas en danger. »
Une « désintégration possible de l’euro»
Pas en danger en Europe, mais inquiétant outre-Atlantique car Paul Volcker, conseiller économique de Barack Obama, met en garde sur une « désintégration possible de l’euro. » De son côté, la chancelière allemande, Angela Merkel, reconnaît que le plan de stabilité n’était qu’un moyen de « gagner du temps ».
L’euro n’avait pas enregistré pire valeur depuis 2006, et avec lui, ce sont toutes les bourses européennes qui plongent. Hier, la bourse de Londres chutait de 0,51%, à Francfort le DAX a perdu 0,44% et la bourse de Paris 0,94%. Le phénomène est mondial : Tokyo a terminé hier la séance sur une perte de 2,17% et Shanghai de 5,07%.
Source: Marine Selles | StreetPress et Bloomberg
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