« Chaque saison, je suis engagé par le journal Libération comme vendeur à la criée ». Gilles, la quarantaine, est toute l’année jardinier municipal. Mais quand vient l’heure du festival de Cannes, il se transforme en vendeur de journaux à la criée. Et ce, malgré un bégaiement handicapant qui s’évapore sitôt qu’il harangue les festivaliers.
Libération le journal des festivaliers
« Pendant le Festival, Libé se vend mieux que les autres journaux, explique t-il, car les gens du cinéma sont souvent de gauche ». Nous approuvons son analyse sociologique pertinente: les vendeurs à la criée de France Soir confessent avoir du mal à écouler plus de 20 exemplaires par matinée. Gilles lui « en vends en moyenne 2.300 pendant les 10 jours avec certaines matinées des pics à 300 ». En plus, il touche 15% de la recette totale à la fin de la journée. Alors la vie est belle.
Reste qu’il possède un autre avantage sur ses concurrents: Il vend des journaux à la criée depuis ses 13 ans, et a même gagné dans son enfance le titre de « meilleur vendeur » des plages de la Côte d’Azur.
En partenariat avec Fluctuat |
*A lire aussi sur StreetPress les deux premiers volets de la série « Mais qu’est-ce qu’ils foutent à Cannes ? » avec Stéph et Jérémy adeptes des Passes Magiques , Eric Roux, Ministre de l’Église de Scientologie et Arnaud Van De Casteele, Docteur en Absinthologie
Source: Jacques Torrance | StreetPress et Fluctuat
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