Ils sont sans domicile fixe et ont décidé de s’éloigner de Paris pour espérer échapper à la violence de la rue. Débarqués dans le Val-de-Marne, Alex, 30 ans, et son compagnon de fortune Bruno, 53 ans, tentent de se reconstruire.

En Guyane, plus d’un jeune sur trois n’a ni emploi ni formation. Dans le quartier de Mont-Lucas, des associations locales tentent de maintenir le lien avec la jeunesse et d’éviter les dérives en les aidant notamment à s’insérer dans le monde pro.

La violence d’État subie par les exilés à la frontière franco-britannique ne s'arrête pas aux lacérations de bateaux et à la saisie de tentes. Les policiers attaquent aussi l'association Human Rights Observers, qui documente ce harcèlement quotidien.

Dans l’Ain, Jules de Montgolfier est l’un des deux dirigeants des chasseurs locaux. Cet ancien du groupe d’extrême droite, Génération identitaire, a pourtant été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences en réunion.

Le jour, ils sont lobbyistes pour Amazon, Google ou Samsung. Le soir, ils rencontrent des députés, des maires, des anciens ministres ou non pour défendre un projet politique dit « progressiste ». Mais ces deux activités n’ont aucun rapport.

Le Rassemblement national s’est lancé à la conquête des mairies. À six mois de cette échéance cruciale, StreetPress et ses partenaires lancent un grand projet d’enquête, dont le but est de riposter face à l’extrême droite.

Des militants stéphanois se lancent dans la réalisation d'un documentaire consacré à l'antifascisme en France pour ouvrir des « discussions », pour lutter contre « l'invisibilisation » ou la « déformation » de leur combat dans les médias.

À Toulouse, où l'invisibilisation croissante des publics à la rue complique leur accès aux droits, de nombreux occupants de lieux de vie informels ont dû affronter les fortes chaleurs avec un accès à l’eau fortement restreint. Reportage.

Depuis janvier, 20.000 exilés auraient traversé la Manche. Alors que les morts en mer se multiplient sur la Côte d’Opale, un collectif de maires, dépassé par la situation, voudrait imposer une politique sécuritaire aux relents parfois xénophobes.

Les militantes féministes du collectif Abortion Dream Team ont ouvert le premier centre d’avortement de Pologne. Une révolution dans l’un des pays de l’UE où l’accès à l’IVG est le plus restrictif.