Sur YouTube, des collaborations troublantes se multiplient. Les riches entrepreneurs déroulent le tapis rouge à des figures bien connues de la fachosphère ou du masculinisme, derrière des discours sur le développement personnel et le libéralisme.

Le milliardaire d’extrême droite Pierre Edouard Stérin finance, via son Fonds du bien commun, des dizaines d’influenceurs chrétiens très conservateurs qui font fureur sur TikTok ou Instagram.

Face à la difficulté croissante d’obtenir une régularisation et la complexité des démarches, des entreprises survendent un accompagnement administratif aux personnes en situation irrégulière, à grand coup de pubs sur les réseaux sociaux.

L’influenceur aux deux millions d’abonnés sur YouTube s’est fait connaître pour ses interviews et révélations sur les candidats de télé-réalité. Depuis quelques mois, de Sébastien Delogu à Manon Aubry, des députés se bousculent sur son canap’.

Le Raptor, chouchou de l’extrême droite sur YouTube, est conseillé pour ses business par sa femme : l’influente it-girl Betty Autier, jusqu’ici bien loin de la fachosphère. La voilà égérie des marques de son mari.

Cinq internautes étaient jugés le 18 septembre 2024 pour des messages de haine et des menaces de mort sur les réseaux sociaux après l’affaire Crépol. Derrière leurs posts se dessine la normalisation de la haine et des discours d’extrême droite.

Iyas est suivi par 75.000 abonnés sur TikTok. Son truc ? Partager les bonnes adresses de restos algériens de Paris, comme conseiller les étudiants étrangers sur leurs droits. Une façon de leur éviter les pièges par lesquels il a pu passer.

Fondé au Portugal, Prozis, le leader européen du secteur compte un vaste réseau d’ambassadeurs internationaux. En France, la marque s’est curieusement associée avec plusieurs influenceurs très à droite, voire néonazis.

À 22 ans, le mannequin et étudiant en com’ est le premier homme ouvertement bisexuel à participer à « La Villa » sur TFX. Son but ? Casser les stéréotypes de genre dans la télé-réalité.

Sur TikTok, des dizaines de comptes tenus par des passeurs proposent aux exilés une traversée illégale de la Manche. Prix du voyage : entre 2.250 et 13.450 euros.