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    11/12/2018

    Selon le ministère de l’Intérieur, pas d’arme secrète mais de la lacrymogène

    Quelle est la mystérieuse « arme secrète » de la gendarmerie ?

    Par Mathieu Molard , Yann Castanier

    Selon Marianne, pendant la manifestation des gilets jaunes, les blindés de la gendarmerie auraient été équipés d’un « liquide incapacitant ». Le ministère de l’Intérieur dément et évoque un « diffuseur de lacrymogène ».

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    Dans un article publié ce lundi 10 décembre, Marianne évoque une mystérieuse « arme secrète » mise à disposition des forces de l’ordre en prévision de débordements majeurs de la manifestation des gilets jaunes. L’hebdomadaire, qui cite notamment une « source haut placée dans le dispositif policier » détaille :

    « Samedi 8 décembre, certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans Paris étaient secrètement équipés d’un dispositif radical, qui n’aurait été utilisé “qu’en dernier recours” : une réserve de liquide incapacitant. Selon nos sources, la pulvérisation de ce liquide sur une foule de gilets jaunes aurait été capable de « les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques »

    Précisant que le fameux produit n’avait pas été utilisé. Pour en savoir plus, StreetPress a contacté le ministère de l’Intérieur. Du côté de la place Beauvau « on dément formellement » :

    « Il ne s’agit en aucun cas de “liquide incapacitant” ! Le Gouvernement n’a pas “d’arme secrète” »

    Le ministère explique cependant que les VRBG, ces fameux blindés, sont équipés d’un « lanceur et diffuseur de lacrymogène ». France Inter précise que « ce gaz peut être projeté du haut du blindé avec une lance à une densité et une force beaucoup plus élevées qu’une grenade lacrymogène ou une gazeuse manuelle ».

    Edit le 12/12/2018 : Mardi 11 décembre, Marianne a ajouté des précisions à son article. Le journal maintient que « certains blindés déployés à Paris samedi étaient bien équipés d’un dispositif de “pulvérisation” d’un produit “incapacitant” », précisant toutefois qu’il s’agit d’un produit de type « lacrymogène à dose forte ».

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