Malgré un débat national sur le contrôle de l’enseignement privé cette année, le réseau scolaire de la Fraternité Saint-Pie X n’est pas inquiété. StreetPress révèle des faits de violences et d’endoctrinement dans cinq de ces écoles entre 1995 et 2020.

Malgré les critiques, le groupe Casino a maintenu son partenariat d’arrondi en caisse pour financer Espérance banlieues. Un réseau d’écoles privées hors contrat pourtant accusé d’humiliations et de violences.

Des centaines de Guyanais ont manifesté ce 6 octobre à Cayenne pour dénoncer les « discriminations » la « relation coloniale » entre l'État français et leur territoire. Ils demandent une évolution statutaire de la Guyane, pour plus d’autonomie.

Depuis le rachat de l’ESJ Paris fin 2024 par plusieurs milliardaires, la nouvelle direction semble vouloir faire du ménage : plusieurs salariés et élèves, en grande partie noirs ou d’origine arabe, ont été licenciés ou sanctionnés ces derniers mois.

Ils ont l’âge d’être en terminale et de passer leur baccalauréat pour continuer leurs études. Ils ont tous décroché. Entre harcèlement, phobie scolaire, et drame familial, des lycéens racontent leur sentiment d'échec et de solitude.

Atheba, Inès, Malaïka et Ái Vân étaient les seules personnes racisées de leur école ou de leur village. Dans cette vidéo, ils racontent le racisme et le harcèlement qu’ils ont subi.

Des écoles promettent des conventions de stage en un temps record et pour quelques centaines d’euros à des jeunes qui recherchent un stage, parfois déscolarisés et en quête d’expérience. Enquête sur le business de ces formations en ligne.

Younoussa, jeune exilé guinéen, suit un CAP dans un lycée parisien. Le soir, il rejoint un gymnase pour la nuit, faute de prise en charge par les autorités qui l’ont déclaré majeur. Toujours en recours, il rêve de meilleures conditions pour travailler.

Depuis 2017, la région de Laurent Wauquiez a versé 870.000 euros aux écoles hors-contrat controversées Espérance banlieues, proche de la droite très conservatrice. Un « contournement de l’interdiction » de financement de ce type d’établissement.

Pendant les vacances, des élèves de Ris-Orangis et d’autres villes d'Essonne suivent des cours avec l'Institut Louis Germain, une association qui propose à des jeunes de quartiers prioritaires ayant de bons résultats de se perfectionner et s’émanciper.