Dans la nuit du 13 au 14 avril, Thomas est violemment agressé par cinq hommes à la sortie d’un local associatif à Mâcon. Les agresseurs seraient les membres du groupuscule d’extrême droite Active Club France et lui ont causé 15 jours d’ITT.

Des militants et des partis politiques d’extrême droite utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images angoissantes ou haineuses. Leurs soutiens numériques louent le réalisme de ces images montées de toutes pièces.

Businessman expatrié en Indonésie, Matthieu Cavalié se présente comme un entrepreneur international bien sous tous rapports. Incubé par Xavier Niel, il investit aussi depuis des années dans la fachosphère française, de Dieudonné à la Gud Connexion.

À Béziers, le syndicat Force Ouvrière marche main dans la main avec le maire d’extrême droite Robert Ménard. L’entente est tellement bonne que deux de ses délégués ont rejoint les bancs de la majorité.

Le 2 février 2024, après une soirée à Lyon, trois amis sont victimes d’une agression raciste extrêmement violente. Six identitaires les tabassent, et l’un d’eux leur inflige une vingtaine de coups de couteau. Deux victimes témoignent à StreetPress.

Le site d’extrême droite Réseau libre assure qu’un riche mécène serait prêt à « financer des opérations » violentes. Une annonce inquiétante quand on connaît le pédigrée du fondateur et de certains habitués du site.

Le fondateur de StreetPress raconte pourquoi il s’est engagé comme journaliste contre l’extrême droite et contre l’antisémitisme. Aujourd’hui, il s’engage pour éviter Marine le Pen en 2027. Un récit personnel.

Des membres du groupe d’extrême droite des Remparts Lyon ont été identifiés parmi les militants venus mener une descente raciste à Romans-sur-Isère. L’Intérieur réfléchit à dissoudre ces héritiers de Génération identitaire, bien implantés dans le Rhône.

Depuis la mort de Thomas à Crépol en novembre, l’extrême droite radicale est en ébullition. Ils pensent que la société est en train de basculer dans leur sens, et veulent « accentuer la pression ». Ils rêvent d’un « mouvement social-patriote ».

Dans une zone interdite des catacombes de Paris, des militants d’extrême droite organisent des fight clubs souterrains et peignent des fresques à la gloire de Jésus.