Alors que deux centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) doivent fermer en Haute-Loire, des bénévoles et habitants se mobilisent, malgré un climat local et national parfois hostile et une justification budgétaire contestée. Reportage.

L’hiver, l’Hôpital Delafontaine à Saint-Denis héberge dans sa salle d’attente plusieurs dizaines de femmes seules, enceintes ou avec des enfants. Le 21 avril, faute de solutions de relogement, elles risquent d’être remises à la rue.

Les vestiges industriels et ouvriers de cette partie du Grand-Paris et ses friches périphériques ont laissé place aux dancefloors techno. Au point où Paris n’aurait plus rien à envier à Berlin.

Le cyclone Chido a mis hors-service plusieurs bâtiments de l’hôpital de Mayotte. Manque de lits, coupures d’électricité, pénurie de matériels... les dégâts ont exacerbé des problèmes structurels persistants.

Les cuisines collectives, maillon essentiel de la solidarité dans les foyers de travailleurs immigrés, sont menacées de destruction par un plan national de rénovation. Rue Edouard-Branly, à Montreuil, résidents et cantinières tentent de résister.

Des dizaines de familles avec des enfants âgés d’au moins trois ans craignent d’être expulsées et remplacées par des ménages jugés plus en détresse dans deux hébergements d’urgence du Rhône, sans proposition alternative, par les pouvoirs publics.

Entre les grands magasins et les touristes, des jeunes exilés traînent dans le centre de Paris. Jugés majeurs par les autorités, ils ont fait appel de cette décision. En attendant, ils ne bénéficient d’aucune prise en charge et dorment dehors.

Depuis novembre dernier, le militant antifasciste Gino est incarcéré à Fresnes en attente d’une éventuelle extradition vers la Hongrie. Rencontré par les députés LFI Raphaël Arnault et Thomas Portes, il confie ses craintes. Portrait.

Depuis le passage du cyclone Chido à Mayotte en décembre, des collectifs de Mahorais s'opposent violemment à l'accueil de personnes exilées originaires d'Afrique de l'Est et à la rue.

Depuis un mois, 340 exilés du collectif des Jeunes du parc de Belleville occupent la Gaîté Lyrique. Ils demandent l’accès à un logement digne et dénoncent l’inaction de l’État, alors que leurs conditions de vie s’aggravent.